dimanche 6 mai 2007

Soirée DvD...

Petite soirée DvD organisée à la va vite chez Agathe pour son retour de Marrakesh :



Et ca en seulement 30 min et c'était le premier DvD...


Gab a dit : "Bon ba je vais raccrocher la!" "Quoi tu vas te coucher! A cette heure ci!"

mercredi 2 mai 2007

La pire soirée de ma vie...

J'ai vécu il y a peu ce qui fut probablement la soirée la plus foireuse de ma vie. Pour tout dire je ne savais pas qu'il était possible d'enchaîner les galères comme ce fut le cas ce soir la.


Pour commencer je me dois de présenter les principaux protagonistes de cette incroyable aventure. J’ai nommé «Benjamin» et «Baptiste» (ce sont les deux gars sur la gauche)!


Ces deux érudits des soirées improvisées sont en fait deux amis d'enfance. On s'est tout les trois connu dans les bacs à sable de la maternelle.


On est toujours resté en contact depuis.

J'en viens maintenant à mon histoire :
- J'étais tranquillement entrain de perdre mon temps sur MSN quand Ben m'interpelle d'un petit "Wizz" dont il a le secret. Il voulait venir me prendre pour passer la soirée chez Baptiste. Etant en vacances et n'ayant rien de vraiment intéressant à faire, j'ai accepté. Ben passe me prendre, on va chez Baptiste et après plusieurs binouses et quelques blagues de cul bien salaces on s'est posé devant un DvD ( la soirée de base quoi )...

Vers minuit Baptiste reçoit un appel. C'était un de ces potes qui était de passage sur Poitiers, il voulait passer le voir. Ce qu'il fit. Il avait amené avec lui une fille un peu bizarre. Elle ne parlait pas mais riait beaucoup...
On arrête le DvD, on parle, je fais connaissance, on boit, l'ambiance s'échauffe on en remet une couche avec les blagues un peu grivoises et la "POC!" un de nous sort ( ca devait arrivé tôt ou tard de toute manière ) :

C'est a ce moment la que j'ai commencé à avoir une petite appréhension sur le déroulement de la soirée. Non pas parcequ'on était un peu éméché mais parce le nouvel arrivant nous avait avoué qu'ils sortaient tout juste d'un hôpital psychiatrique, lui et son amie. Amie que j’ai d’ailleurs surprise, lors de ses 5 allers et retours aux toilettes, entrain d'uriner la porte ouverte dans un bidet...
On boit un dernier verre, on se prépare et on se dirige finalement dans la boite de nuit convenu à pied ( Baptiste habite pas loin du centre ville ). Mon enthousiasme ne se lisait pas sur mon visage. J'étais fatigué et la quantité d'alcool dans le sang de mes deux confrères me fit redouter un débordement à venir. Tout d'un coup retournement de situation! Le pote de Baptiste et sa copine souhaitent en fait rentrer. La fatigue a eu raison d'eux. Une première anxiété était apaisé mais bon il était dors et déjà trop tard, les deux compères étaient fermement décidés à « Pécho » de la « Feumeu » en boite! J’étais le seul à vouloir rentrer mais ne constituant pas la majorité, j'étais forcé de les suivre (qu'est ce que ça peut être chiant la démocratie quelques fois). On s'est dirigé vers la « Goule » quand Baptiste eu à nouveau un appel! Une fille cette fois! Elle était de passage sur Poitiers elle aussi, elle voulait que Batiste la rejoigne en boite de nuit! Elle était avec deux de ses copines qui avaient, soit disant, "très envie de le rencontrer"! Cet argument avait plus que convaincu Baptiste. Il fit assez facilement partager son engouement à Ben ( mais rien à faire pour moi ).

Ces gentes damoiselles se sont faites recaler à la « Goule » ( la boite la moins désœuvrée de Poitiers) et nous ont donné, par conséquent, rendez vous au « Tisonnier » ( qui se trouve être la boite la plus miteuse de Poitiers)...

Pour moi il était évident qu’on allait se faire chier comme pas possible mais que pouvais-je faire, on était parti. J'ai donc suivi mes deux acolytes au Tisonnier (toujours à pied). On est passé chercher sur le chemin un ami à Ben, « Alexandre ». C'est donc à quatre que nous avons franchi les portes de la boite de nuit "le Tisonnier"...

Bon alors la comment expliquer ce que j'y ai vu. Tout d'abord on entre et directement sur notre gauche on pouvait apercevoir un gars dans les vapes affalé sur sa chaise, si il ne ronflait pas on aurait dit qu'il était mort. Je regarde autour de moi et je compte en tout et pour tout 20 ou 25 personnes dont 1/10 de filles. Et que des vieux qui plus est, entre 25-40 ans. Je voulais m’en aller mais bon j'avais déjà payé l’entrée alors voila quoi. En plus cet enculé de Baptiste m’a fait le coup du :

Cependant ca c'était encore rien. On rencontre enfin les trois filles qui avaient appelé Baptiste un peu plus tôt. Et bon heuu... Comment dire... Heuuu… Je ne suis pas quelqu'un qui juge sur le physique, la notion de beauté est un critére subjectif après tout. Mais la ! Quand même! Appelons un chat un chat, elles étaient… Heuuu… Moche ! Trés moche même!

On s'ait tout le trois regardé, moi Ben et Alexandre. On a tous pensé la même chose…"Barrons nous sans attendre!"
On s’est rapidement séparé de ce pauvre Baptiste, le laissant seule avec ses 3 amies.
La soirée commençait vraiment à me peser, je n'avais qu'une idée c'était de rentrer pour limiter un peu les frais. Avec Ben et Alexandre on s'est un peu isolé essayant sans succès de se distraire sur les pistes de danse complètement déserte. On s'enmerdait ferme...

Il est important de noter ici qu'on était anormalement fusillé du regard par un groupe de personne d'origine Maghrébine (ils étaient 5). J'ai pensé que c'était dû au fait qu'avant qu'on arrive, les 3 filles que Baptiste a rejoins avait été plus ou moins abordé par ces personnes. Ils ont probablement mal pris que Baptiste (un total inconnu pour eux) pose ses fesses à leur table et rafle la mise en 2 secondes sous leurs nez…

On est resté jusqu'a la fermeture vers 4h du matin. Sur le chemin du retour juste devant le Tisonnier on croise une poignée de vieux un peu éméchés qui criaient des trucs du genre "Héééé toutes des salopes!" ou « Dédé montre nous tes couilles » !
Alexandre a voulu profiter de leur état d'ébriété pour leur taxer deux ou trois clopes. On reste un peu avec eux, le temps qu’Alexandre fasse son affaire lorsqu’une bagnole s’est approchée de nous. Arrivée à notre niveau, elle a subitement calé. Ca a excité des vieux qui se sont mis à bousculer la voiture en criant " Hééééééé ba alors faut pas caler mon gars!". Le conducteur réussi à redémarrer, repart mais s'arrête curieusement 5 mètres plus loin. On voit alors sortir 5 gars. J'ai reconnu assez rapidement les 5 personnes d'origine nord africaine de la boite...
Ils se sont ruées sur nous 4 (sur moi surtout), laissant le temps à tout les autres ivrognes de se carapater de l’autre côté. Une fois face à face, ils nous ont demandé d'un ton assez agressif "Héééééé c'est vous 4 les bâtards qui avaient tapé sur notre caisse!". Devinant des attentions plutôt belliqueuses de ces personnes, je réponds très calmement "On a rien a voir avec ça, pourquoi on ferait ça?". (Détourner une question en posant une autre question, ca perturbe l'interlocuteur, c'est une vielle technique indienne). Le gars n'a même pas le temps de répondre que, je ne sais pour quelle raison, la fatigue ou l'alignement des planète peut être, Baptiste, ce con, s'est mis à rire. Un tout petit rire, un peu étouffé à peine audible qui a suffit cependant à énerver le plus costaud des 5 gaillards devant nous. Il a alors ajouté "Ha ca te fait rire enculé!", s'est avancé vers Baptiste et lui a décollé une droite sur sa joue toute rose qui a par la suite viré au rouge.

Sur le coup j'ai pas vraiment compris ce qu’il s'était passé. Je ne pensais pas qu'on puisse être assez con pour frapper quelqu’un sous ce pretexte. Il ma fallu quelques secondes pour prendre conscience de la situation et réagir. Je me suis interposé en criant "Arrête de le frapper, c'est pas lui! T’énerve pas!". J'ai soigneusement évité de l'insulter étant donné ce qu’il a fait pour un rire j’imaginais même pas comment il pouvait réagir à une insulte... J'entendais Alexandre qui essayait de calmer le jeu avec les 4 autres derrières.
Après quelques "Toi si je te revois dans le coin t’es mort" et quelques "Arrête de faire ton guignol je vais défoncer". La situation s'est finalement désamorcée...

On est vite parti un peu secoué par ce qui venait de ce passer (Baptiste un peu plus que tout le monde)...

Pendant les 5mn qui ont suivi personnes n'a parlé. Je pensais qu’après ça , c’était la fin des galères. On pouvait difficilement faire pire. Et pourtant sur le chemin du retour, alors qu’on passait devant le commissariat de la ville. Une patrouille de police est passé juste devant nous. La encore pour une raison inexpliqué, Alexandre a pris peur. Il avait sur lui une boulette de "Shit" qu’il a voulu planquer dans son slip ou je ne sais ou au cas ou il se ferai fouillé ( mais a quoi il pensait lui). Enfin bref dans le feu de l'action il a fait tomber son truc par terre et l'a paumé...
Il nous a demandé de l'aider en argumentant "Faut le retrouver ca m'a couté 10 euro quoi p'tain!".
C'est comme ça que nous nous sommes retrouvés (enfin je dis nous, ils se sont retrouvés) à chercher une boulette de shit en plein milieu d'un carrefour juste devant un hôtel de police...
A ce moment la j'étais au bord de la crise de nerf. Je n'arrêtais pas de répéter qu’il fallait qu’on rentre mais rien y faisait Ils restaient sur place, les deux mains sur les genoux à scruter le bitume. Jusqu'a ce qu'un agent de police sorte du commissariat. Il nous interpelle en agitant le bras!

Avec tout ce qui s’était passé, en suivant le déroulement logique de la soirée, je me suis vu direct au poste en garde à vu. L’un de nous allez forcément dire un truc qui allait l'énerver ou peut être allait-il retrouver la boulette à ses pieds et en déduire qu’elle nous appartenait, je pensais à quelques choses comme ça. Je m’attendais au pire...
Mais il nous a juste dit "Hé ho les jeunes vous pouvez pas dégager la rue!" et il est réparti.... Même si par chance rien ne s’était passé, cet énième imprévu a été la goutte d'eau qui a fait déborder la couscoussière. Une lassitude soudaine ma envahit.

J’en pouvais plus, j'ai lâché sur place Ben et Baptiste. Je pouvais plus les voir, il fallait que je m’en aille loin, très loin d’eux. Je suis donc rentré chez moi seul, en pleine nuit, à pied. Mettant ainsi fin à mes souffrances!

Peut être que certaines personnes ont l'habitude de vivre de genre de chose et ne seront pas par conséquent surprises par les faits que j'ai décrit mais pour quelqu'un comme moi, qui suis un innocent jeune garçon tout ce qu'il y a de plus tranquille, ce fut beaucoup, ce fut trop...


Gab a dit : Ca m’a pris 1h30 pour rentrer chez moi ! Si vous lisez ceci Ben et Baptiste sachez que durant ces 1h30 de marche, j'ai eu tout le temps de vous maudire vous et tout vos proches ! Bande de petits pds va !